C’est bien connu, les forêts en général et plus particulièrement les forêts françaises sont multifonctionnelles. Elles jouent un rôle, à la fois de production de bois, mais aussi de stockage de carbone, de réserve de biodiversité et d’accueil du public. On attend donc de la gestion des forêts qu’elle soit et respectueuse de la nature, et économiquement viable.
Les dernières études montrent qu’une exploitation forestière doit également être respectueuse des sols qui sont l’un des principaux facteurs de production des forêts.
En effet, comme l’indique le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF), « le sol joue un rôle crucial en tant que lieu d’absorption de l’eau et des sels minéraux par les racines, ainsi que dans la symbiose avec les mycorhizes. Il abrite également une diversité d’organismes décomposeurs de matière organique, faisant de lui un écosystème vivant en constante évolution, influencé à la fois par le climat et les activités humaines telles que l’exploitation forestière. »
Quels sont les impacts de l’exploitation forestière sur les sols ?
Les activités d’exploitation forestière avec les passages répétés des engins spécialisés (abatteuses, débardeurs…), représentent un défi majeur pour la préservation des sols forestiers.
En effet, ces passages peuvent avoir différents impacts négatifs sur les sols tels que le tassement, un orniérage, un scalpage, des compactages et un bouleversement des horizons, notamment sur les sols humides et de texture fine tels que le limon et l’argile.
Tous ces impacts, en particulier le tassement des sols, compromettent l’activité biologique du sol en réduisant sa perméabilité à l’eau et à l’air et en perturbant l’écoulement naturel de l’eau. Cela a des conséquences néfastes sur la vie des peuplements forestiers, essentiellement dans le cadre de la régénération naturelle. Par ailleurs, la dégradation de l’activité biologique limite fortement la capacité de stockage de carbone dans le sol. Enfin, certaines pratiques (comme le dessouchage, par exemple) aggravent ces impacts.
Quelle est la réponse de Néosylva ?
Consciente de ces enjeux, Néosylva s’engage activement à réduire les impacts environnementaux de ses activités en mettant en place des pratiques responsables. Cela se manifeste notamment par l’optimisation des accès forestiers. Lorsqu’une forêt est prise en charge par Néosylva, les équipes travaillent en collaboration avec les gestionnaires forestiers responsables du suivi. Ensemble, ils déterminent les emplacements futurs pour le stockage des bois coupés et les zones d’exploitation dans la parcelle. Ils sélectionnent rigoureusement les matériels d’exploitation en fonction des caractéristiques des sols et du volume de bois à récolter, et planifient minutieusement les opérations pour minimiser les perturbations.
Dans cette optique, Néosylva encourage l’utilisation de matériel équipé de chenilles, afin de réduire la pression exercée sur le sol et limiter ainsi les dommages causés à l’écosystème forestier. De plus, l’entreprise veille à ce que les travaux d’exploitation se déroulent uniquement lorsque les conditions du sol le permettent, pour préserver la qualité des sols forestiers.
Pendant des périodes de fortes précipitations comme ce fut le cas dans de nombreuses régions de France au cours de l’hiver 2023-24, les plantations ont pu prendre du retard voir même être repoussées d’une année afin de préserver les sols.
Ensemble, en adoptant des pratiques durables et en prenant soin des sols forestiers, nous pouvons assurer la préservation à long terme de nos forêts, véritables joyaux de biodiversité et sources de ressources essentielles pour les générations futures !